samedi 29 novembre 2008

La lamentation du prépuce

J'ai lu un livre qui s'appelle "La lamentation du prépuce" écrit par Shalom Auslander, et franchement j'ai adoré ce livre et si vous avez l'âme d'un lecteur, je vous conseille vivement de le lire. C'est l'histoire de l'auteur qui a été élevé par une famille juive orthodoxe. On comprend à travers ce livre, l'absurdité et l'incohérence de certains rites de la religion.

Je n'ai pas aimé ce livre parce que l'auteur critique la religion juive et que je devrais être content parce que je suis musulman, moi j'aime un livre quand il me parle, quand l'histoire réflète la mienne et c'est ce que j'ai ressenti. Quand l'auteur parle de son enfance remplies par les interdits religieux en tout genre. Je me reconnais parfaitement à cet age (comme une sandale renversée signifie que vous allez perdre votre mère :(). La religion est tellement instrumentalisé par des gens qui sont des ignorants que le résultat est forcément désastreux.

Le fondamentalisme musulman tire ces racines de la même ignorance, des personnes qui n'ont jamais compris le Coran professent haut et fort qu'ils sont les maitres des croyants, de plus quand les personnes qui les écoutent sont des gens au désespoir et dont la vie est remplie de souffrance, on peut imaginer le résultat !

Un autre problème est qu'on essai parfois de trouver des excuses à la violence, l'exemple très récent de l'attaque des palaces à Bombay l'illustre parfaitement, j'ai entendu une journaliste à la radio demander si les revendications des terroristes étaient fondées. Revendications selon lesquelles les musulmans en Inde subissent des discriminations dans diverses domaines comme le travail, le logement etc et que l'action était une réponse à la bergère. Et l'expert de confirmer que c'était bien vrai !! Merci ! On ne l'aurait pas deviné pas tout seul, dans un pays qui compte seulement 150 millions de musulmans sur une population d'environ 1.1 milliard, n'importe quel abruti pourrait s'en rendre compte !!

Mais est-ce qu'on devrait réagir par la violence par une situation qui existe dans TOUS les pays. Il suffit d'une minorité dans un pays pour que la discrimination pointe le bout de son nez, et ce n'est pas demain que ça risque de changer.

Dans toutes les affaires d'attentats dans le monde, ce sont toujours des personnes qui présentent un profil typique de la rancune de son propre échec, de haine envers ceux qui ont réussis. Mais ce n'est pas en tuant ces armes humaines qu'on va combattre le terrorisme international.

Ce sont ceux qui tirent les ficelles et qui manipulent les esprits fragiles et qui sont toujours insoupçonnables et qui devraient la cible prioritaire pour essayer d'éradiquer ce fléau qui fait un tort titanesque à l'Islam.

On va arrêter de faire de la géopolitique digne de Tom Clancy et on va revenir un peu au livre qui a inspiré cet article, il ne dépeint pas seulement les rites absurdes qui caractérise les symboles et les dogmes mais aussi il montre aussi la déchirure de l'auteur entre le choix de faire ce qu'il a envie et la crainte du châtiment divin qui va tuer sa famille parce qu'il a mangé un hamburger pendant le Sabbat !!

Le résultat de cette déchirure ressemble au phénomène qui touche aux boulimiques et les anorexiques, on mange tout ce qu'on veut et on se force à vomir par la suite, de même dans le harcèlement théologique (oui, c'est comme ça quand l'appelle), la personne commet des soi-disant péchés et essai tout de suite de se racheter par des bonnes actions jusqu'à la souffrance physique, une scène du livre est particulièrement intéressante, l'auteur s'achète des vidéos et des jouets pour adultes, ensuite pris de remords, il s'acharne sur ses organes génitaux au point qu'il doit subit une intervention chirurgicale. Çà montre à quel point le harcèlement théologique peut être dévastateur sur le psyché de l'individu.

En tout cas, pour ceux qui se reconnaitront dans cette situation et je crains qu'il y en ait beaucoup, je vous conseille vivement de lire ce livre qui risque de vous montrer réellement ce que veut dire avoir vraiment la foi indépendamment de ce qu'on a pu vous raconter.

J'ajoute que le livre est remplie de drôlerie et d'humour digne de Woody Allen ce qui ne fait qu'ajouter à son charme.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

L'immigration choisie

L'Europe a finalisé son pacte commun de l'immigration. Le thème était "Immigration choisie et concertée". En bref, le pays qui accueille peut tout a fait choisir les immigrants qui lui sont utiles, il est évident qu'avec cette politique, les meilleurs cerveaux africains partiront tous pour l'Europe et les autres n'auront plus qu'à...

C'est avec cette politique complètement contradictoire qui est de choisir les immigrés et ensuite d'aider le développement dans les pays locaux qu'espère lutter l'U.E contre l'immigration illégale !! Est-ce qu'on pourrait m'expliquer comment on compte attirer d'un coté tous les meilleurs cerveaux d'un pays et ensuite d'aider ce même pays au développement ?

La base du problème est que les pays riches n'ont jamais tenu leurs promesses en matière d'aides financière à l'Afrique. Ensuite quand le phénomène d'immigration clandestine devient trop important, ils nous font des solutions à la mord-moi-le-nœud.

Est-ce que vous croyez vraiment que ces clandestins veulent quitter leur pays juste pour le plaisir ? Qu'ils veulent quitter leurs familles, leurs cultures juste sur un coup de tête, qu'il veulent quitter leur superbe savane et leurs grands espaces pour vivre comme des sardines dans des appartement minables ? Non non !! Ce sont des jeunes qui ont tout essayé dans leurs pays et quand ca n'a pas marché, ils se tournent vers la solution ultime avec la conséquence qu'on connait.

J'ai entendu un témoignage d'un clandestin dire simplement : "Je préfère me noyer en essayant de m'en sortir plutôt que de mourir de faim à petit feu dans mon pays".

Ce genre de témoignage résume tout le problème de l'immigration, ce n'est pas en transformant votre Europe en forteresse que vous allez résoudre quoi que soit parce que quoi qu'on dise les politiciens, c'est ce qu'ils sont en train de faire. En fait, la forteresse aura comme résultat l'augmentation de morts pendant la traversée parce que les chemins seront plus long et plus dangereux.

La SEULE et UNIQUE solution pour lutter efficacement contre l'immigration est d'aider directement les pays africains, de plus en essayant de court-circuiter le gouvernement parce que les détournement de fonds et la corruption foisonne en Afrique. Les aides aussi minimes que soit-elles doivent directement aller aux populations par l'intermédiaire des associations et des O.N.G. Ces financements peuvent aider des milliers de jeunes désœuvrés à monter de petits projets pour gagner leur vie et ainsi les faire abandonner toute idée de partir.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

mercredi 26 novembre 2008

La crise et ses impacts sur les nouvelles technologies

La crise qui sévit actuellement a des effets parfois originaux sur le comportement des gens.

Prenons l'exemple du piratage intellectuel, les sites qui proposent des logiciels sont en

train d'exploser. Les gens ne veulent plus acheter des logiciels qui coutent parfois des

centaines de dollars. Et le phénomène sur le monde de la musique, des films est encore plus

important.

La crise a un autre phénomène original, c'est que beaucoup de magazines sont en difficultés,

les gens ne les achètent plus et donc des magazines comme PC Magazine sont en train de

distribuer gratuitement une de leurs versions allégées. Certains site proposent aussi

aujourd'hui des livres téléchargeable gratuitement. J'ai pu par exemple téléchargé un livre

très intéressant sur le CSS. Pour une fois que ces sociétés essaient d'attirer du monde par

tous les moyens, ce n'est pas moi qui m'en vais plaindre !

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

samedi 22 novembre 2008

Les maladies orphelines

J'ai écrit un article sur la maladie de Parkinson, un article qui semble rien à voir avec les sujets qu'on traite dans ce blog et pourtant cette maladie pose un gros problème dans la façon dont la médecine moderne et les grandes entreprise pharmacologiques traite les maladies génétiques et celles qu'on appelle les maladies orphelines.

Les progrès dans la médecine ont été très nombreux ces dernières années, mais ces progrès ne sont signicatifs que pour certaines maladies, c'est uniquement quand le nombre de malades est important que les entreprises pharmacologiques se mettent à faire de la recherche sur sujet. Car plus il y a de malades, plus c'est rentable.

Les autres maladies qui sont parfois méconnus et qui sont pourtant très invalidantes sont laissés de coté. Comment pourrait-on espérer qu'une maladie qui touche 2000 personnes dans le monde puisse faire l'objet de recherches très couteuses et très longues. Le fait est que la recherche fondamentale tend de plus en plus a disparaitre, on cherche d'abord la rentabilité et ensuite on déclare qu'on a fait de grands progrès dans la médecine.

Ces messieurs ne comprennent pas que la plupart des grandes découvertes de la médecine sont le fruit du hasard, c'est parce que quelques personnes ont cherchés sur des sujets qui n'intéressaient personne qu'on a découvert certaines grandes maladies et certains traitements.

C'est parce qu'il n'y a pas eu de recherche assez poussée sur notre alimentation et l'urbanisation que l'obésité est une maladies qui touche presque toute la planète. On parle uniquement d'économie, de coupe budgétaire dans la recherche fondamentale.

Alors je vous pose la question, messieurs les fanatiques des calculettes, qu'est ce que vous direz à vos enfants et petits-enfants quand ils seront atteint de nouvelles maladies et qu'il y seront impuissants parce vous avez estimé que ce n'était pas à l'ordre du jour ?

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La crise de la presse écrite

La presse écrite perd de plus en plus du terrain. Tout le monde essait de trouver LA solution, j'en ai parlé plusieurs fois dans ce blog et je continuerais à le faire. Le plus gros problème des journalistes est de regagner la confiance de leurs lecteurs. Personne n'achètera quelque chose dans lequel il n'a aucune confiance. Dans beaucoup de pays dont le mien (Madagascar), le problème vient d'un manque d'opposition aux journalistes, personne n'est là pour leur montrer leurs erreurs, la plupart du temps, ces journaux sont juste des gros titres aguicheurs avec aucune argumentation. La raison est uniquement une question d'audience, on essait d'appater le lecteur en appelant à ses instincts les plus primitifs que sont la violence, le racisme ou le sexe. Et même si quelqu'un ose les contredire, Enfer et Damnation !! Le malheureux est tout de suite accusé de faire obstacle à la sacro-sainte liberté de la presse.

Certains ont pensés que les nouvelles manières de communications seraient l'electrochoc qui pourraient réveiller les journalistes, mais une personne qui n'a aucune formation sur la collecte de données et l'expérience nécessaire à l'analyse et au jugement sera encore pire. Dans le réseau social Facebook, les groupes prétendant donner une leçon aux journalistes tombent facilement dans le piège de leurs propres intêrets et griefs, ils accusent une tierce partie de ce qui leur est arrivé, et on finit par du racisme et du dénigrement pur et simple au lieu d'argumenter pour lancer un vrai débat.

Le fait est que le journalisme moyen est encore très loin d'égaler des monstres comme Albert Londres, le chemin a parcourir est semé d'embûches, ils doivent savoir qu'un bon journaliste doit sacrifier tout ce qui lui est de plus cher pour accéder à la vérité, il doit pouvoir critiquer des sujets qui le touche personnellement. Est-ce qu'un journaliste moyen pourra critiquer la société auquel appartient son journal ? Est-ce qu'il sera capable de critiquer sa culture, son pays et sa religion au profit de la vérité ?

Autant de questions qui paraissent insurmontables mais qui nécessitent des réponses sinon le métier de journaliste risque juste de devenir un métier de porte-parole au service de ses intêrets.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La secte Hare Krishna

Hare Krishna est une secte religieuse inspirée du vishnouisme hindouiste avec une dévotion particulière au dieu Krishna. Les adeptes de ce mouvement mènent une vie ascétique, s’abstiennent de manger de la viande et de toute prise de drogue, s’interdisent le jeu et n’envisagent les rapports sexuels qu’à la seule fin de procréer.

Le mouvement fut fondé en 1966, aux États-Unis, par A. C. Bhaktivedanta Swami Prabhupada et se répandit rapidement dans les grandes villes du monde occidental. Prabhupada prétendait être le dernier représentant d’une lignée de maîtres spirituels descendant de Chaitanya, un moine du XVe siècle.

Les pratiquants se dévouent à Krishna et à ses représentants pour parvenir à la paix et au bonheur personnel, et adoptent la Bhagavad-Gita comme texte religieux fondamental. Les adeptes de la secte vivent en communauté dans des temples. Leurs rites matinaux débutent à 3 heures du matin. Ils récitent fréquemment des mantras tels que « Hare Krishna, Hare Rama », soit en privé, pour leur purification personnelle, soit en public, lors de processions dans les rues. Les hommes portent souvent le crâne rasé et une robe couleur safran. Les femmes portent des vêtements longs et doivent se couvrir la tête. Leurs activités séculières comprennent le travail communautaire, le recrutement et certains travaux occasionnels à l’extérieur. Les adeptes de Hare Krishna ont été accusés d’utiliser des méthodes très agressives pour convaincre et recruter des jeunes gens psychologiquement fragiles. Cependant, de nombreuses communautés hindouistes en Occident et en Inde les considèrent comme d’authentiques hindouistes.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

Les stigmates

Les stigmates (du grec stigma : signe, marque) sont des phénomènes secondaires des expériences mystiques. Les marques observées sont non seulement des blessures aux mains, aux pieds et sur le côté comme celles endurées par Jésus, mais aussi les marques de la couronne d'épine et de la flagellation. Dans certains cas, les stigmates sont seulement ressenties subjectivement et ne sont pas vues par les autres.

Le premier et le plus remarquable exemple de stigmatisé fut celui de saint François d'Assise. De nombreux autres cas ont été constatés (plus de 330 cas dont 60 canonisés, mais pas pour cette raison), notamment ceux de sainte Catherine de Sienne (1347-1380), de l'Allemande Therese Neumann (1898-1962), de l'italien Francesco Forgione, dit Padre Pio (1887-1968), de la Française Marthe Robin (1902-1981), de la religieuse allemande Anna Katharina Emmerick. Cette dernière fut l'objet d'un examen médical sérieux par l'Académie belge de médecine qui ne put trouver d'explication scientifique au phénomène. Il y a une grande réserve de l'Église catholique à l'égard de ces phénomènes qui, selon elle, relèvent non du miracle au sens chrétien du terme, mais plutôt de la parapsychologie.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

L'islamisme

L’islamisme est un fondamentalisme religieux en ce qu’il prône un retour à la lettre du Coran : les comportements des musulmans doivent obéir aux préceptes établis par le livre sacré et, pour les sunnites, par la sunna (coutume établie au regard des actes du Prophète) et les hadith (paroles et commentaires du Prophète). Partisans d’une société égalitaire, les islamistes se réfèrent à l’umma, la communauté des croyants. À leurs yeux, la religion doit englober tous les aspects de la vie quotidienne, qu'elle soit le fait des individus ou des institutions, c'est-à-dire l'État.

Cette irruption du politique dans le religieux prend des formes différentes en fonction des circonstances géopolitiques et selon qu'elle s'exerce en milieu sunnite (Frères musulmans d'Égypte, Front islamique du salut en Algérie) ou dans la mouvance chiite (khomeinisme en Iran, Hezbollah au Liban). En outre, l’islam militant, qui connaît une forte radicalisation depuis les années 1970, recouvre une grande variété de doctrines et d’objectifs, allant de la seule défense de la morale religieuse au combat politique pour la conquête du pouvoir et l’instauration d’un État islamique, voire à la violence armée et au terrorisme.


Puissance du wahhabisme

Les principaux mouvements extrémistes sunnites actuels plongent leurs racines dans le wahhabisme, mouvement de contestation puritain fondé au milieu du XVIIIe siècle en Arabie par Muhammad ibn Abd al-Wahhab. Le wahhabisme rejette le chiisme comme hérétique et prône un retour à un islam pur contre l’islam populaire ottoman. Adopté en 1744 par la famille des Saoud, il accompagne leur mouvement de conquête de l'Arabie. À partir des années 1970, l'argent du pétrole permet à l’Arabie saoudite, gardienne des lieux saints de l’islam, d'implanter dans plusieurs pays musulmans d'Afrique et d'Asie cette idéologie qui récuse toute interprétation du Coran autre que littérale (financement de mosquées, d’écoles coraniques, de réseaux caritatifs, de groupes activistes, etc.).

Influence des Frères musulmans

En 1928, Hassan al-Banna fonde en Égypte l’association religieuse des Frères musulmans. Face aux percées de la laïcisation et à l'influence du marxisme, ce mouvement lutte pour la ré-islamisation de la société. Le recours à la violence est alors légitimé par la nécessité de soumettre l’État, lieu de la corruption, à un pouvoir religieux idéalisé. Dès 1945, les Frères musulmans commettent les premiers attentats contre un gouvernement arabe. Après que les partis nationalistes ont pris le pouvoir dans le monde arabo-musulman décolonisé, les groupes radicaux se multiplient dans les années 1970. En Égypte, en Syrie et en Jordanie, leur action vise à ébranler les représentants d’un nationalisme arabe ayant montré son incapacité à vaincre Israël (guerre des Six-Jours en 1967, guerre du Kippour en 1973). En 1981, le président égyptien Anouar al-Sadate est assassiné par des extrémistes islamistes. En 1983, le Djihad islamique, branche armée du mouvement chiite Hezbollah (le « parti de Dieu »), commet des attentats-suicides contre les marines américains et les soldats français de la Force d’interposition des Nations unies au Liban (Finul).


Chiisme révolutionnaire et néofondamentalisme

Dans l'Iran chiite, le triomphe de la révolution islamique, en 1979, catalyse les aspirations nationalistes autour d'un projet de ré-appropriation culturelle par la religion. Durant les décennies 1980 et 1990, le retour à l’islam et la tentation du repli identitaire sont favorisés par la crise socio-économique, l’occidentalisation des modes de vie dans la plupart des pays musulmans et la mondialisation de l’économie. Les islamistes cherchent à conquérir l’opinion publique des pays musulmans en menant une action sociale auprès des laissés-pour-compte et en dénonçant la corruption des élites occidentalisées. D’une efficacité limitée, les réseaux d’entraide destinés à remédier au chômage et à la pauvreté, ainsi qu’aux défaillances des services sociaux, contribuent cependant à maintenir leur influence, notamment auprès des jeunes, premières victimes de la crise économique.

La révolution islamique en Iran offre un contre-modèle au schéma occidental dominant tandis que l'effondrement de l'Union soviétique et d'un modèle socialiste de développement qui avait soulevé quelque espoir auprès d'une jeunesse en plein essor démographique contribue amplement, de son côté, à faire de l'islamisme radical une alternative crédible. Ainsi, dans le monde sunnite qui regroupe près des neuf dixièmes des musulmans, des groupes ultra-conservateurs remettent-ils au goût du jour d'anciens théoriciens légitimant la violence contre les modernistes, les femmes et les étrangers. Dans ce « néofondamentalisme » qui s’affirme à partir de la fin des années 1980, le rigorisme religieux est lié à la lutte armée.

Du Djihad antisoviétique à la guerre sainte contre l’Occident

L’Afghanistan, après son invasion par les troupes soviétiques en décembre 1979, devient le lieu de la résistance des combattants islamistes, soutenus par les États-Unis, l’Arabie saoudite et le Pakistan, puis le principal théâtre du néofondamentalisme. Des milliers de volontaires de toutes origines répondent alors à l’appel du djihad (« la guerre sainte ») antisoviétique. À l’instigation du milliardaire saoudien Oussama Ben Laden, l’un des principaux responsables du recrutement, de l’acheminement et de l’entraînement des volontaires islamistes, le réseau Al Qaida, constitué de vétérans, se met en place à l’issue de la guerre d’Afghanistan. Mouvement clandestin financé par son initiateur et les fonds de riches donateurs, Al Qaida utilise la pratique traditionnelle de la hawala fondée sur la confiance réciproque qui évite tout transfert de fonds pouvant laisser des traces écrites.

Lors de la guerre du Golfe, alors que la monarchie saoudienne autorise le déploiement des troupes américaines en Arabie saoudite, terre musulmane sacrée, le djihad se retourne contre les États-Unis. L'Arabie saoudite n'étant plus considérée par les fondamentalistes comme un pays privilégié par sa rigueur en matière religieuse, les mouvements radicaux se déplacent vers des pays plus favorables à leur expansion militante : le Soudan du chef spirituel Hassan al-Tourabi, où se déroule une guerre d'islamisation contre les chrétiens du Sud ; l’Algérie, où l’annulation des élections législatives de 1992 qui avaient porté au pouvoir le Front islamique du salut (FIS) a entraîné une guerre civile ; le Pakistan, où des madrasas (écoles coraniques) dispensent un enseignement radical encouragé par les autorités, et surtout l’Afghanistan, pays montagneux ravagé par vingt ans de guerre, où les conditions sociales et économiques sont réunies pour installer le régime prôné par les partisans d'un retour à un islam des origines ou supposé tel (taliban).

Montée du « djihadisme » international

Après la guerre du Golfe, les États-Unis deviennent la cible de la guerre sainte contre l’Occident : attentats du World Trade Center à New York en 1993, contre des ambassades américaines au Kenya et en Tanzanie en 1998, ou dans les pays du Golfe persique. Parallèlement, les Groupes islamiques armés (GIA) exportent la guerre civile en commettant plusieurs attentats sur le sol français en 1995 et 1996.

Le terrorisme islamiste atteint son paroxysme lors des attentats dévastateurs du 11 septembre 2001 contre les États-Unis. Après la déclaration de guerre du président américain George W. Bush contre le terrorisme international, le régime des talibans en Afghanistan, censé abriter Al Qaida, est renversé. L’organisation islamiste ayant une structure des plus informelles, des attentats continuent d’être perpétrés contre les intérêts occidentaux par des groupes terroristes agissant dans sa mouvance idéologique (attentat meurtrier contre une discothèque à Bali, fin 2002, notamment) sans que les filières puissent être complètement remontées.

Cette radicalisation violente ne doit pas occulter la possibilité d’un islamisme politique non révolutionnaire dont l’ambition est de s’intégrer aux systèmes politiques en place dans un cadre légal — c’est le cas par exemple en Turquie. En outre, la lutte armée ne peut être totalement appréhendée qu’au regard de la répression exercée par des régimes autoritaires sur des mouvements islamistes recueillant de plus en plus de suffrages auprès de la population — le cas de l’Algérie est sur ce point exemplaire.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La maladie de Parkinson

Son nom lui a été donné par le neurologue français Jean Martin Charcot, en l’honneur du médecin britannique James Parkinson, auteur en 1817 de la première description du syndrome.

La maladie de Parkinson, observée dans le monde entier, frappe davantage les hommes que les femmes. Sa prévalence est comprise entre 1 et 2 ‰ dans la population générale (environ 1 % de la population âgée de plus de 65 ans).

SYMPTÔMES

La maladie de Parkinson débute de façon habituelle entre 55 et 65 ans (plus elle apparaît tardivement, plus elle est bénigne et son évolution lente) ; il existe toutefois des formes précoces, rares mais sévères, débutant beaucoup plus tôt, entre 20 et 40 ans. L’un des symptômes les plus caractéristiques est un tremblement de repos, persistant pendant le sommeil et augmenté par l’émotion. Le second signe typique est l’appauvrissement du mouvement volontaire. La personne atteinte, dont le visage est de plus en plus figé, ne fait plus que peu de mouvements (akinésie) et écrit « en pattes de mouches » (micrographie). L’hypertonie des muscles se traduit par une rigidité permanente, une augmentation de la résistance aux mouvements, une démarche à petits pas et une courbure vers l’avant du buste.

MÉCANISMES

Les symptômes de la maladie de Parkinson sont provoqués parla dégénérescence (mort cellulaire) de plusieurs groupes de neurones, mais principalement des neurones fabriquant un neurotransmetteur appelé dopamine (neurones dopaminergiques) situés dans le locus niger, ou substance noire, une structure profonde de l’encéphale (plus précisément située dans le mésencéphale, sous le thalamus). La disparition de ces neurones a pour conséquence une diminution du taux de dopamine dans le système nerveux central et une hypoactivité dopaminergique. Parallèlement, les neurones qui fabriquent l’acétylcholine (un autre neurotransmetteur), dits neurones cholinergiques, connaissent une hyperactivité, entraînant une augmentation du taux d’acétylcholine.

CAUSES

La cause de la maladie de Parkinson n’est pas élucidée. L’hypothèse la plus couramment admise est qu’elle résulterait de la combinaison d’une prédisposition (fragilité) génétique et de facteurs environnementaux. L’apparition de la maladie ne semble toutefois pas avoir une composante héréditaire importante, à l’exception des formes précoces, qui ont un caractère familial.

Un syndrome parkinsonien peut également apparaître de façon consécutive à une autre pathologie ( maladie du système nerveux central, infection étendue à l’encéphale, traumatismes crâniens répétés — chez les boxeurs notamment) ou à la prise de médicaments tels les neuroleptiques. On parle alors de maladies de Parkinson secondaires.

TRAITEMENTS

Il n’existe pas de traitement curatif de la maladie de Parkinson. Les traitements disponibles, les antiparkinsoniens, ne peuvent en effet pas contrer la dégénérescence neuronale, mais s’attaquent en revanche les symptômes (assurant une espérance de vie proche de la normale). Parmi ces médicaments figurent principalement des molécules visant à contrer le déficit en dopamine. La lévodopa ou L-dopa (une molécule précurseur de la dopamine), notamment, est transformée en dopamine dans le locus niger. Cependant, après une période de quelques années, la L-dopa se révèle moins efficace et un autre médicament doit être administré. La sélégiline est un IMAO (inhibiteur de la monoamine oxydase) également très efficace, qui s’oppose à la dégradation de la dopamine. D’autres produits (bromocriptine, amantadine, piribédil, etc.) sont des agonistes dopaminergiques (molécules agissant comme la dopamine).

Parallèlement, des médicaments anticholinergiques (visant à contrer l’hyperactivité des neurones produisant de l’acétylcholine) ont montré leur utilité dans le soulagement des tremblements, et sont prescrits seuls ou en association avec les précédents. La rééducation (kinésithérapie) est un complément indispensable dès que les troubles moteurs atteignent une certaine intensité.

De rares formes de maladie de Parkinson, comportant un tremblement à la fois très gênant et résistant aux médicaments, bénéficient d’un traitement neurochirurgical.

Les maladies de Parkinson secondaires sont avant tout traitées en agissant sur leur cause primaire. Les troubles engendrés par les neuroleptiques, par exemple, sont réversibles à l’arrêt du traitement.

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lundi 17 novembre 2008

L'abus des symboles et des dogmes

Les symboles et les dogmes sont de plus en plus utilisés par les politiques aujourd'hui. Je ne vais pas commencer à
critiquer aussi ce phénomène comme tout le monde en a l'habitude dans ce blog. Mais le fait est que ces symboles et ces dogmes sont utilisés de manière extravagante sans pour autant essayer de résoudre les problèmes pour lesquels ces symboles ont été crées. Parmi les symboles utilisés par nos génies qui nous gouvernent, les personnalités qui ont marqué l'histoire remporte le trophée.

Il y a quelque jours la chanteuse de jazz et musique populaire sud-africaine Miriam Makeba est morte. Depuis ce jour, on n'entend que son implication contre la lutte de la ségrégation en Afrique du Sud alors qu'il y a juste quelque mois, cette chanteuse avait pris position contre le gouvernement en place lors des violences ethniques et racismes qu'il y eu dans les bidons-villes d'Afrique du Sud. Est-ce que le gouvernement a fait quelque chose pour éviter que cette situation ne se reproduise, non. Et maintenant ces mêmes membres hypocrites du gouvernement chantent les louanges de la défunte parce qu'ils savent que ça va leurs attirer les louanges du peuples.

En France aussi, on ne compte plus le nombre de polémiques qui ont suivi les symboles. On peut parler de cette lettre d'un jeune résistant qu'il fallait lire dans les classes primaires. Ou cette autre sur l'hymne national français. Ce sont des FRANCAIS qui huent l'hymne et ce sont les équipes maghrébines qu'on sanctionne !! Si j'avais un esprit dérouté et complètement dépourvu de bon sens, je pourrais comprendre qu'on punisse les équipes adverses quel qu'elle soient, mais cette fois, seuls les équipes maghrébines sont pénalisés. Quelle honte ! quelle honte ! pour un pays dont la devise est "Liberté, Egalité et Fraternité." Et enfin en dernier pour la France, ce trait de génie à propos de la Shoa, idée complètement farfelue qui met en pièces la démocratie et la constitution. Comme étant quelqu'un de très comphéhensif, je pourrais admettre qu'on puisse se rappeler les génocides dans le pays qui se dit champion des droits de l'homme, hin ! hin ! mais on devrait se souvenir de tous les génocides comme le massacre des Arméniens, celui du Rwanda, du Cambodge, de la Serbie et de beaucoup d'autres à travers le monde en plus de la Shoa.

Mais comment faire pression sur la Turquie pour qu'elle reconnaisse le génocide arménien alors qu'elle est en négociation pour entrer dans l'Union Européenne ? Et le régime Khmers ? qui s'en soucie ? on s'en fout complètement de ces millions d'enfant mutilés par les mines et autres joyeusetés du genre. Et on prend l'air effarouché parce qu'on ose critiquer l'hymne national ou la Shoa ?

Le fait est que TOUS les politiques se soucient uniquement de leurs intêrets personnels et d'augmenter leurs chances de remporter un nouveau mandat. Ils ont sacrifiés les principes de démocratique essentiel dans les chambres à gaz de l'égocentrisme et du pouvoir personnel. Ces politiques sont complètement décalés de la réalité du peuple, c'est pour ça par exemple, que ces mêmes politiques sont complètement déroutés et impuissants lors des crises comme celles que nous vivons aujourd'hui.

Je rêve d'un monde où les politiques descendront dans la rue avec le peuple pour s'enquérir de leurs besoins et non pas pour jouer à Barbie et à Kent devant les caméras. Je rêve d'un monde où les droits de l'homme ne seront jamais sacrifiés au profit d'intêrets économiques ou politiques.

Alors qui est prêt à créer avec moi cette Utopia ?

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jeudi 13 novembre 2008

Critiques sur la dérive des médias

La puissance des médias ne cesse d'augmenter malgré les crises qui la secouent. Ils sont en train d'accaparer tous les moyens d'expressions qui existent. Mais la plupart ont oublié un petit détail : celui d'être un journaliste. L'investigation sur le terrain est un luxe que seuls quelques priviligiés peuvent se permettre et les autres ne dépendent que des agences de presse comme l'A.F.P.

Le résultat est que presque tous les médias utilise les mêmes mots et on se dirige tout droit vers la dangereuse mais inévitable pensée unique. Cette situation est du au fait que la vérité et la vérification des informations passe au second plan au profit des deux dieux sacrés des médias : L'Audimat et l'Argent.

On ne publie pas seulement ce qui intéresse les gens mais uniquement ce que veulent entendre les gens et les gens refuse de voir ce qui va à l'encontre de leurs intêrets.

L'un des exemples qui me vient à l'esprit pour illustrer l'hypocrisie des médias c'est la Birmanie. Quand l'inondation a fait des milliers de morts et de déplacés et que le gouvernement a refusé de faire rentrer l'aide humanitaire. On a assisté à une véritable croisade des médias du monde entier pour dénoncer l'injustice la plus totale. Et dans une certaine mesure, c'était ce qu'il fallait faire mais par la suite, la Birmanie a annoncé qu'elle avait besoin de 5 milliards de dollars d'aide et que TOUS les gouvernements ont débloqué à peine moins d'un milliard, on a assisté à un de ce silence étonnant de tous les médias sur le sujet et aujourd'hui, je pose la question : Qui parle encore de la Birmanie et quelles nouvelles de milliers de vies humaines brisées ?

Est-ce que CNN a été critiqué parce qu'il été partisan de la guerre en Irak ? non.

Dans une affaire de people, pourquoi les médias ont presque tous passé sous silence, l'affaire de la photo nue de Carla Bruni mise en vente par la maison Christies, les médias anglais se sont déchainés et en ont fait leurs choux gras mais on aurait entendu une mouche voler dans le monde des médias français.

Les exemples sont nombreux pour démontrer une auto-censure sournois des médias et après ils disent que la presse va mal. Voyez-vous mesdames et messieurs, les fils et filles indignes d'Albert Londres, vous pouvez mentir un peu à beaucoup de personnes, vous pouvez mentir beaucoup à peu de personnes mais vous ne pourrez JAMAIS mentir beaucoup à beaucoup de personnes.

Les nouvelles manière de communiquer ont changé la donne mais beaucoup reste à faire. L'un des domaines qui n'a même pas débuté ses fondations est la critique envers les journalistes. En effet, dans notre monde "démocratique", vous pouvez critiquer les gouvernements, le Christ, Mahomet et le Bouddha mais gare à vous si vous osez critiquer un seul journaliste pour la fiabilité de sa source. Ils vont tous se jeter sur vous comme des fauves affamés pour vous déchiqueter en pièce en vous traitant de terroriste, de fondamentaliste et de tous les noms dont leurs cerveaux dérangé en sont capables.

Dans notre monde "démocratique", il vaut mieux être l'extrémiste le plus radical que d'être un simple citoyen du monde critiquant les journalistes.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

L'inutilité des Nations Unies

On se demande comment les Nations Unis peuvent encore exister ou en tout cas avoir une crédibilité. Aujourd'hui c'est la situation dans la République Démocratique du Congo qui leur vaut toutes les critiques. Des milliers de gens sont déplacés, fuient pour échapper au massacre et on dirait qu'il n'y aucune réaction de la part des Casques bleus. En fait dans tous les conflits auxquels ils ont participé, ils n'ont fait que regarder passer les nuages : voici ce que l'O.N.U répond au sujet du génocide du Rwanda : "ce serait due à une prudence incompréhensible découlant de l’absence de moyens mis à sa disposition, en particulier américains, et d’une volonté politique", en clair, ils n'ont pas eu assez les couilles pour faire quoi que ce soit. En fait tout récemment, le gouvernement du Rwanda actuel accuse carrément ces soldats de l'opération Turquoise d'avoir participé au massacre.

C'était la même chose lors de la guerre du Kosovo, des milliers de musulmans bosniaques ont étés tués lors du massacre de Srebenica. Je ne sais pas si ça s'épelle comme ça parce que il n'est fait mention de nulle part de ce massacre dans des dico comme Encarta !! C'est scandaleux.

On peut dire sans outrepasser aucune limite que l'O.N.U n'est plus qu'une prostituée qui vogue ici et là au gré de ses clients que sont les grandes puissances. Un dernier exemple, qu'est ce que l'O.N.U a pu faire contre l'agression russe contre la Géorgie ? Absolument rien du tout.

Revenons un peu au Congo, certains d'une malhonnêteté intellectuel incompréhensible pourrait arguer que c'est au gouvernement du Congo de protéger sa population. C'est vrai d'une certaine manière mais les soldes de ces soldats sont tellement ridicules que même un mendiant en rigolerait si tant qu'il y ait de l'argent même pour ces salaire dérisoire. Il est difficile d'être motivé quand on a le ventre qui crie famine ! Les Casques Bleus font preuve d'une telle mauvaise foi que c'en est à vomir. Ils prétendent qu'ils ne peuvent participer activement au conflit car ce serait un parti pris donc si l'on suit votre raisonnement messieurs les poules mouillées en uniforme, si on massacre devant vous des femmes et des enfants, vous ne tireriez pas sur les agresseurs parce que ce serait contraire à vos règles d'engagement ?

Ce serait aussi une grossière erreur de dire trop facilement que les rebelles sont les méchants et les soldats du gouvernement congolais les gentils. Selon des organisations de défense des droits de l'homme, les deux camps commettraient des exactions sur la population civile.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

mardi 11 novembre 2008

Critiques sur la societe indienne

Les auteurs indiens ont de plus en de succès, ils dépeindent avec exactitude la société indienne avec ses problèmes et ses tensions plutôt que de montrer juste la fine pellicule que font d'habitude les médias indiens qui ne représente qu'une petite minorité de la population et qui nous font penser à tort que l'Inde est remplis de superbes canons et que tout le monde vit dans la joie.

Ironiquement, le premier auteur a avoir montré les dures réalités de l'Inde est un français : Dominique Lapierre, avec son livre "La cité de la Joie", il a fait explosé le mince miroir d'illusion et de mensonge qu'on nous faisait croire. Dominique Lapierre a été énormément critiqué par certains dignitaires religieux indiens pour avoir écrit ce livre.

Je viens juste de lire un livre intitulé "Le seigneur des Bombay" écrit par un indien (Vikram Chandra), il montre a quel point l'Inde est gangrené par la corruption et l'individualisme. Malgré une peinture exacte de cette corruption qui touche tous les secteurs allant de la santé jusqu'aux plus hautes instances gouvernementales, je n'ai pas été transporté dans ce livre comme ce fut le cas de "La cité de la joie".

Je dis tout de suite que c'est un bon livre mais il aurait pu être excellent s'il n'y avait pas eu quelques erreurs d'appréciation. Dans certains passages, on voit a quel point l'auteur reste attaché à ses stigmates malgré le fait qu'il habite aux Etats-unis et aussi le fait qu'il soit professeur de littérature.

Les passages concernant les autres religions sont particulièrement critiques et agressifs. Il retombe dans le piège du nationalisme et du conservatisme selon lequel tous les musulmans et les sikhs sont des tueurs nés et que les hindous, de pauvres agneaux inoffensifs.

Je vois certains hausser le sourcil donc je me justifie tout de suite en disant que j'apprécie la culture hindou, des auteurs comme Rabindranath tagore ou Sri Aurobindo ont été l'une des mes premières lectures. Mais je trouve que certains n'ont pas compris la philosophie principale de l'hindouisme qui est celle du dépassement de soi. Certains auteurs indiens contemporains pleins de talent n'ont pas réussi à se défaire de ces chaîne qui paraissent incassables que sont les traditions. La jeunesse pourrait être porteuse d'espoir de ce coté si elle n'était pas aussi hypocrite. On les voit afficher leur appartenance au monde occidental de tous les manières possibles et pourtant ces mêmes jeunes détournent les yeux ou grimacent quand ils voient un intouchable.

Je ne connais pas de système plus aberrant que celui des systèmes de castes. Quand le racisme ne se porte plus sur la couleur de peau ou les différences religieuses mais à l'intérieur d'une même religion, ça signifie que cette religion a complètement échoué dans sa mission et c'est pour ça que l'hindouisme recule de plus en plus en Inde. Une religion qui se base sur des dogmes et des stigmates et qui les utilise pour rabaisser une catégorie de la population n'a plus qu'une chose à faire : C'est de disparaitre.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La haine sur le Web

Il est incroyable de voir a quel point il y a du déversement de haine sur le Web. Les attaques personnelles sont tellement ignobles dans certains blogs et forums qu'on se demande pourquoi les propriétaires de ces forums ne les ont pas poursuivis pour extrémisme intellectuel et racisme. L'une des raisons qui pourrait expliquer ce phénomène est l'impunité dont croit jouir ces individus, ils pensent que l'anonymat sur le Net leur est une chose acquise et qu'ils peuvent en faire ce qu'il veulent. L'une des plate-forme qui remporte le trophée est sans nul doute "Questions/Réponse de Yahoo". Même si certaines catégories sont modérés et ce n'est plus comme autrefois, j'ai entendu des réactions tellement haineuses que j'en ai eu l'estomac retourné.

On peut se demander pourquoi Yahoo n'a pas pris les mesures nécessaires dès le début, la raison en est désespérément banale : Yahoo voulait a tout prix imposer cette plate-forme et il a toléré l'intolérable et ensuite que ca a commencé a marcher un peu, ils ont fait de grandes déclarations hypocrites sur la dignité humaine et la liberté d'expression, c'en est a vomir.

Il est étonnant de voir aussi que ces individus sans foi ni loi ne sont pas des analphabètes ou des extrémistes qui auraient vécus dans un siècle d'obscurantisme, non non ! Ce sont parfois des universitaires et des personnes avec un minimum d'éducation qui font preuve de tant de bassesses. La preuve est qu'ils ont accès aux équipement qui leur permette d'accéder au net.

Plus notre civilisation fait des avancées technologiques, plus on se barbarise. Quand on nous parle d'extrémisme et de "barbares moyenageux", certains devraient regarder du coté de leur propre pays et de leur civilisation au lieu de penser tout de suite à des barbus ou des voiles recouvrant tout le corps.

Heureusement, cette catégorie d'individus ne représente qu'une minorité par rapport à ce que représente le Net. Mais la vérité est que même une minorité peut faire beaucoup de dégats comme le ferait un ver dans un fruit épanoui et savoureux.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

vendredi 7 novembre 2008

Les guérisseurs et le charlatanisme

Les guérisseurs fondent leurs méthodes de guérison sur l'hypothèse que la plupart des maladies, sinon toutes, ont des causes surnaturelles et qu'il est donc nécessaire de faire appel à des puissances surnaturelles pour les combattre. Une personne peut ainsi être malade parce qu'elle a offensé un dieu, qu'elle est sous l'emprise d'une sorcellerie ou d'un esprit démoniaque. Le guérisseur doit diagnostiquer la maladie, généralement par divination, et appliquer le remède spirituel, tel que déterminer et retirer un objet qui a entraîné la maladie ou exorciser un mauvais esprit. Parallèlement, les guérisseurs associent souvent à ces pratiques des remèdes physiques comme des applications d'herbes ou des massages.

Les résultats positifs obtenus par les guérisseurs sont attribuables à des effets psychologiques, au même titre que les placebos. En France, les guérisseurs sont poursuivis par la justice, conformément au Code de la santé publique, pour exercice illégal de la médecine. En effet, nul ne peut établir un diagnostic et fournir un traitement sans avoir obtenu le diplôme d'État de docteur en médecine, et sans être inscrit au tableau de l'ordre des médecins. Malgré ces dispositions, les guérisseurs — également appelés rebouteux — sont encore nombreux à vivre de cette pratique.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

Le procès de la sorcellerie

La férocité à l’égard de la sorcellerie naît du constat que le crime de sorcellerie est considéré comme le plus abominable qui soit dans une société où personne ne songe à remettre en question son adhésion à la religion chrétienne. Dans cette logique, le sorcier est un hérétique, mais surtout un apostat. Et puisqu’il commet son crime en toute conscience, le tribunal ne peut donc avoir de pitié à son égard.

L’interprétation de la sorcellerie européenne est surtout connue des historiens et chercheurs par les traces qu’en a laissé la répression. D’abord constitué dans le milieu de l’Inquisition, le mythe de la sorcellerie est diffusé et repris par les magistrats et les juges civils. D’ailleurs, à partir du xve siècle, l’Inquisition n’a plus de responsabilité dans la répression de la sorcellerie et ce sont les hautes justices (tribunaux seigneuriaux et royaux, parlements) qui, bien qu’aidées par les instances ecclésiastiques, prennent le relais de la chasse aux sorcières.

Puis au xviiie siècle, à la suite des instances séculières, l’Église cesse peu à peu ses poursuites. Elle considère alors les sorciers comme des malades, voire des possédés contre lesquels elle requiert l’exorcisme, dont la forme et l’usage sont fixés dès 1614.
Le procès de sorcellerie a le plus souvent pour origine une dénonciation de voisinage mettant en cause une crise des relations interpersonnelles quand l’exaspération d’une communauté rencontre l’oreille complaisante d’un juge. Celui-ci procède alors à l’information qui vise un fait ou une personne et entraîne une enquête appelant les témoins à comparaître. Indices et présomptions, plus que preuves réelles, suffisent pour procéder à l’arrestation car, le sorcier étant maudit, le juge n’a aucune précaution à prendre pour extirper des aveux — ce qui légitime la torture. Or, tout argument est retenu pour condamner : du simple tremblement de l’accusé à la pratique de l’ordalie.

Une fois l’interrogatoire clos, a alors lieu un procès ordinaire (aux peines pécuniaires) ou extraordinaire (aux peines afflictives, infamantes, voire à la peine de mort) selon la qualification requise pour le crime commis. Comparaissant devant la cour, l’accusé peut être soumis à la « question », faute de preuve à son encontre. La question relève de la torture et donne lieu, pour les magistrats, à un procès-verbal détaillé. La peine de mort réservée au sorcier est le feu où, au cœur du bûcher, il périt le plus souvent étouffé par les fumées.

Alors que les paysans dénoncent un individu pour les maléfices qu’il est supposé jeter à la communauté, et les torts qu’il est supposé lui porter, les juges traduisent ces dénonciations dans le langage de la sorcellerie démoniaque, l’imposant par la force et la persuasion à leurs victimes ; celles-ci, pour se délivrer de la torture et de son incroyable « instrumentologie », répètent et avouent alors des crimes issus des manuels de démonologie des juges. C’est pourquoi le crime de sorcellerie est partout identique et codifié car, si la procédure est scrupuleusement menée, l’idéologie des juges en pervertit la technique. Pour la victime, l’aveu apporte un soulagement physique et, pour le juge, la mort renouvelle sa propre foi.

La sorcellerie est donc une création des élites et ne s’impose que lentement dans les mentalités, par les conversations, les sermons, les légendes et les contes et plus encore par l’angoissante procédure des procès et le spectacle édifiant des exécutions. Indéniablement, la sorcellerie sert d’exutoire à tout un imaginaire fantastique.


« Pour un sorcier, dix mille sorcières » écrit Jules Michelet dans la Sorcière (1862). Parce que la tradition théologique fait de la femme un être impur qui subit, plus encore que les hommes, les malheurs de son époque (maternités difficiles, brutalités, etc.), elle la première est accusée de sorcellerie ; elle est, de fait, suspecte aux yeux d’une population qui redoute ses pouvoirs et ses savoirs traditionnels (plantes, remèdes ou simple mystère de l’enfantement).

La sorcière représente également la femme tentatrice, d’autant plus menaçante que l’Église cherche à imposer le célibat ecclésiastique. Avant de partir au sabbat, ne se frotte-t-elle pas le corps d’un onguent ou n’avale-t-elle pas une drogue (expliquant le sommeil, la sensation de vol sur un balai et le délire onirique propice aux visions) qui la dispose aux désirs charnels refoulés ? La sexualité est omniprésente dans la préparation des filtres d’amours comme lors des messes noires, où les femmes figurent nues et échevelées, dansent et s’accouplent avec ceux qu’elles désirent. Les pratiques nuisibles aux sacrements du mariage, aux sentiments et aux enfantements (« le nouement de l’aiguillette » et l’avortement) font aussi d’elles des personnages redoutés.

C’est d’ailleurs une femme à la plastique érotique, animale et sauvage qui domine le thème de la sorcière dans l’œuvre iconographique des grands peintres de l’époque, comme Francisco Goya, Albrecht Dürer ou Jean Luyken.

Distingués de la communauté par une tare physique (yeux rouges, taches de vin, etc.) ou par une infirmité, par la vieillesse, par la solitude (les sorcières vivent souvent à l’écart du village), ou par un métier (bergers, colporteurs, maréchaux-ferrants, accoucheuses, veilleuses de morts), les boucs émissaires sont toujours victimes d’une exclusion qui les condamne.

La répression de la sorcellerie est aussi l’expression de la misère ; les « épidémies » de sorcellerie correspondent à des périodes de crise économique ou sociale locale — corrélation entre la chasse aux sorcières et les dévastatrices guerres de religions du xvie siècle, qui demeurent sporadiques au siècle suivant. Ainsi, la Peste noire de 1348 déclenche une vague de sorcellerie en Haute-Provence, de même l’invasion française de la Lorraine entre 1580 et 1633, ou la jacquerie de 1639 en Normandie. En Suède, il n’y a qu’un seul grand procès de sorcellerie en 1670, en Dalécarlie, où une grêle dévastatrice a anéanti la région. En définitive, les « épidémies » de sorcellerie sont l’expression de crises collectives et d’angoisses individuelles lorsque Dieu ne répond pas à l’appel désespéré de ses créatures qui cherchent alors une consolation hors de l’Église.

Inversement, la fin de la répression de la sorcellerie en Europe correspond à un temps où les grandes famines se dissipent, où les paysans recherchent plus la possession de la terre que la promesse diabolique. Enfin, elle cesse partout d’être un culte mystifié lorsque le pouvoir des clergés en place s’estompe : la sorcellerie européenne meurt lorsque meurent les poursuites contre elle.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La violence familiale et conjugale

Certains auteurs situent l'origine des violences familiales dans la structure d'une vie domestique qui était adaptée à une force de travail purement masculine. La femme restait cantonnée au foyer, tandis que le mari, qui évoluait dans un milieu professionnel très masculinisé, était l'unique source de revenus familiaux. L'usine, le syndicat, les lieux de convivialité (cafés, clubs sportifs, associations, etc.) et même l'école étaient le domaine réservé des hommes. La pauvreté d'une classe ouvrière en proie à la dureté des conditions de vie issue de la révolution industrielle et l'absence de mobilité sociale contribuaient à « transférer » dans le milieu familial les tensions du monde du travail. Le conflit familial surgissait dès lors que les femmes osaient remettre en cause d'une quelconque façon cette division « naturelle » du travail et des tâches domestiques.

Pour les féministes, c'est le patriarcat qui a fait pencher le pouvoir du côté des maris et des pères dans les relations conjugales au cours des siècles. La pratique du sati chez les hindous, qui exige que les veuves s'immolent sur le bûcher funéraire de leurs maris défunts, l'infanticide féminin dans la culture masculine de la Chine, les mariages arrangés dans certaines sociétés traditionnelles où meurtres et tortures sont courants lorsque la dot est jugée insuffisante, l'abandon de l'épouse par sa propre famille et son esclavage domestique dans le nouveau foyer, toutes ces pratiques montrent la présence endémique d'une violence domestique à dominante masculine et d'un sexisme persistant dans de très nombreux pays de la planète.

À côté de l'influence de la tradition, omniprésente dans certains pays en voie de développement, les chercheurs ont exploré, jusqu'ici sans grand succès, la piste génétique. S'il existe bien une « hérédité » des conduites violentes, elle se situe plutôt du côté de la culture familiale. De nombreuses enquêtes attestent que la plupart des adultes violents ou se livrant à l'inceste ont été des enfants battus ou abusés sexuellement.

Il est très difficile de déterminer si les violences physiques et sexuelles sont en hausse ou en baisse, même dans les pays où elles sont davantage recensées qu'autrefois. Il existe en effet peu de statistiques officielles fiables dans ce domaine, particulièrement en France ou en Suisse (les pratiques incestueuses y seraient très élevées) où la prise de conscience de ces phénomènes a été plus tardive que dans les pays scandinaves ou en Amérique du Nord

D'un côté, on constate un affaiblissement de la loi du silence : les femmes sont plus disposées à se plaindre auprès des autorités compétentes (police, justice), au fur et à mesure qu'elles gagnent en indépendance dans la société (généralisation du travail féminin). De l'autre, les motifs engendrant la violence ont sans doute également perdu de leur force avec le développement des unions librement choisies, le déclin des mariages forcés et l'émancipation des femmes en matière de propriété, de carrière et de procédures de divorce. Mais aucun de ces facteurs ne peut être évalué avec exactitude. Il y aurait au moins deux millions de femmes battues en France et, selon la Fédération nationale Solidarité-Femmes, une Française sur huit au moins serait battue par son conjoint. Une centaine de femmes décèdent chaque année en France des suites des coups donnés par leur mari et, phénomène nouveau, de plus en plus d'adolescents se mettent à battre leurs parents.

En ce qui concerne les mauvais traitements infligés aux enfants, force est de reconnaître que c'est dans la famille traditionnelle qu'ils sont le plus couramment commis (91 p. 100 des cas). Mais il est inquiétant de constater que les beaux-pères et autres substituts de père sont de plus en plus souvent impliqués dans les viols. Si la violence n'est pas exclusivement masculine, elle l'est dans l'immense majorité des cas. Il arrive que des partenaires — hommes et femmes — martyrisent conjointement leurs enfants. La pathologie des mauvais traitements infligés aux enfants est malheureusement infinie.

En France, on estimait en 1995 à 54 000 le nombre des enfants en situation de « danger », dont 16 000 cas d'enfants maltraités (7 000 cas de violences physiques, 4 000 de négligences lourdes, 4 000 d'abus sexuels dont 82 p. 100 des victimes sont des filles, 1 000 de cruautés mentales) et 38 000 susceptibles de l'être, c'est-à-dire vivant dans des conditions qui mettent en péril leur santé, leur éducation et leur moralité. Ce chiffre témoigne d'une progression puisqu'il n'était que de 45 000 en 1993 et de 35 000 en 1992. Cette croissance n'est pas étrangère à la crise de la famille et aux difficultés que rencontrent les familles en situation de précarité (chômage, alcoolisme, drogue, etc.), même si le problème concerne tous les milieux sociaux. D'après les appels sur le numéro vert du Collectif contre le viol, 73 p. 100 des victimes d'inceste ne portent pas plainte. Le « chiffre noir » de l'inceste est donc bien plus important, et on peut estimer que seulement 10 p. 100 des cas aboutissent à une procédure judiciaire. Toutefois, les experts considèrent également que l'augmentation des cas recensés reflète une véritable prise de conscience des organismes sociaux (efficacité accrue dans la détection de la détresse enfantine) et même des familles, qui hésitent moins qu'auparavant à signaler à la justice des cas de mauvais traitements ou les situations à risque.


Les campagnes d'information, la création de structures d'accueil, d'hébergement et d'écoute depuis une vingtaine d'années, les permanences téléphoniques créées pour les femmes battues et les enfants maltraités ont aidé à sortir les victimes de leur silence et de leur isolement. Depuis le 1er mars 1994, la législation française reconnaît la violence conjugale et le nouveau code pénal considère qu'une agression physique ou sexuelle commise par un ascendant sur ses enfants ou par un conjoint sur l'autre est une circonstance aggravante. Mais ces sujets restent encore largement tabous aujourd'hui, trop dérangeants pour une société déjà fragilisée par une crise économique destructrice des valeurs et du tissu social. Au-delà des actions de prévention et de lutte contre les multiples formes de violence domestique mises en place par les pouvoirs publics, seule une « révolution culturelle » des attitudes et des comportements permettra de venir à bout de ces pratiques dégradantes et destuctrices, physiquement et psychologiquement.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

Le systeme des castes en Inde

Le système de castes apparut vraisemblablement quelque temps après l'arrivée dans le nord de l'Inde de tribus nomades indo-européennes, plus connues sous le nom d'Aryens, vers 1500 av. J.-C., après l'effondrement de la civilisation de la vallée de l'Indus. La société aryenne était déjà divisée selon une hiérarchie assez courante à l'époque : guerriers, religieux et peuple. Après avoir soumis les autochtones, décrits comme étant plus foncés de peau et dotés d'une physionomie différente de la leur, les Aryens ajoutèrent une quatrième catégorie à leur organisation sociale, à savoir celle des serviteurs. Cela leur permit de maintenir les peuples vaincus dans une position sociale inférieure et de préserver leur pouvoir sur eux. Ainsi, le terme utilisé pour décrire les quatre groupes, ou varna, qui en sanskrit signifie « couleur », témoigne de l'aspect ethnique du système de castes. Les quatre varna, hiérarchisés en ordre décroissant, étaient alors les kshatriya (le roi et les guerriers), les brahmanes (religieux), les vaishya (qui, avec le développement du commerce et de l'agriculture, devinrent les fermiers et les marchands) et les shudra (serviteurs).

Le système connut d'autres modifications avant sa relative stabilisation. Tout d'abord, les brahmanes, qui sanctionnaient la divinité du monarque et l'investissaient de son autorité royale, revendiquèrent la supériorité de leur position et se hissèrent au sommet de la hiérarchie sociale. Puis, avec l'essor de l'agriculture et de la sédentarisation ainsi qu'avec le développement du commerce et des arts, les shudra émergèrent progressivement en tant que cultivateurs de la terre et artisans qualifiés. Ceux qui effectuaient les tâches les plus ingrates, comme ceux qui ramassaient les déchets, furent mis à l'écart du système de castes et devinrent des parias ou chandala. Enfin, un système de sous-castes, ou jati, en relation avec chaque métier, fit son apparition. C'est dans son rapport avec les jati que le système de castes fonctionne principalement : les individus appartenant à un jati spécifique sont contraints par bien des aspects de la vie sociale, notamment le mariage, à ne pas quitter leur jati.

Ce lien étroit avec l'activité professionnelle joue un rôle fondamental dans la structure sociale. La transmission des métiers de père en fils confère aux castes un caractère strictement héréditaire, renforçant ainsi la suprématie des brahmanes et maintenant, de génération en génération, des millions d'individus dans un état de pauvreté et d'analphabétisme.


L'hindouisme n'est pas une religion clairement définie, unie autour d'un fondateur et d'un texte sacré unique. Ainsi au cours des siècles, l'influence du bouddhisme, du christianisme et de l'islam (notamment du soufisme) a contribué à l'évolution globale de la pensée hindouiste. Or le bouddhisme et le jaïnisme sont deux religions fortement opposées au système de castes, et plus particulièrement à l'autorité suprême des textes védiques, en tant que partie intégrante de l'orthodoxie brahmanique et moyen de domination. La nature égalitaire du sikhisme, fondé par le gourou Nânak au XVIe siècle, a aussi constitué une réaction contre le système des castes.

À l'intérieur même du monde hindouiste, de nombreux individus et sectes ont ignoré ou condamné le principe des castes. Les mystiques du mouvement bhakti, comme Chaitanya, ne tinrent pas compte des conceptions hindouistes orthodoxes, seule les préoccupait l'union mystique avec Dieu. Parmi leurs disciples, ils acceptèrent volontiers les intouchables, les femmes et les individus venant des confessions les plus diverses. Le plus important disciple du mouvement mystique Ramananda du XVe siècle était un musulman et éminent poète, Kabir, qui instaura le culte de la divinité Rama.

Au cours de l'histoire, de nombreux individus inconnus ou oubliés, dont des brahmanes, s'opposèrent au système de castes, ce qui leur valut souvent d'être mis au ban de la société, voire assassinés.

Au XIXe siècle, Ram Mohan Roy initia le renouveau du Vedanta et, conformément à l'esprit des Upanishad, condamna le système des castes. Au XXe siècle, plusieurs personnalités appartenant à l'élite de l'Inde dénoncèrent cet ordre social. L'abolition du système des castes devint alors partie intégrante des combats nationalistes, car les castes étaient considérées comme un motif de division entre les Indiens, au même titre que la partition hindous-musulmans dont les Britanniques furent en partie à l'origine. Gandhi plaida pour l'intégration des intouchables au reste de la société hindoue. Il les rebaptisa les harijans, ou « peuple de Dieu ». Ambedkar fonda des écoles et des universités pour les intouchables et lutta pour leurs droits politiques.

Avec l'indépendance, une politique de lutte contre la discrimination fut instaurée, garantissant aux intouchables et aux autres groupes sociaux situés en bas de la hiérarchie sociale un important quota de places dans les universités, les institutions professionnelles et l'administration. La nouvelle Constitution indienne fut élaborée dans un esprit laïc et égalitaire, en opposition à la discrimination religieuse et de caste. Dans leur immense majorité, les partis politiques, bien que profondément influencés dans leurs structures par le principe des castes, ont souvent gardé une position ambiguë sur les divisions sociales de la société indienne, et cela dans l'unique but d'obtenir les voix des harijans. En fait, dans leurs pratiques, ils ont peu appuyé, voire souvent entravé, les actions politiques destinées à réduire les disparités structurelles de la société.

L'hindouisme n'est pas une religion clairement définie, unie autour d'un fondateur et d'un texte sacré unique. Ainsi au cours des siècles, l'influence du bouddhisme, du christianisme et de l'islam (notamment du soufisme) a contribué à l'évolution globale de la pensée hindouiste. Or le bouddhisme et le jaïnisme sont deux religions fortement opposées au système de castes, et plus particulièrement à l'autorité suprême des textes védiques, en tant que partie intégrante de l'orthodoxie brahmanique et moyen de domination. La nature égalitaire du sikhisme, fondé par le gourou Nânak au XVIe siècle, a aussi constitué une réaction contre le système des castes.

À l'intérieur même du monde hindouiste, de nombreux individus et sectes ont ignoré ou condamné le principe des castes. Les mystiques du mouvement bhakti, comme Chaitanya, ne tinrent pas compte des conceptions hindouistes orthodoxes, seule les préoccupait l'union mystique avec Dieu. Parmi leurs disciples, ils acceptèrent volontiers les intouchables, les femmes et les individus venant des confessions les plus diverses. Le plus important disciple du mouvement mystique Ramananda du XVe siècle était un musulman et éminent poète, Kabir, qui instaura le culte de la divinité Rama.

Au cours de l'histoire, de nombreux individus inconnus ou oubliés, dont des brahmanes, s'opposèrent au système de castes, ce qui leur valut souvent d'être mis au ban de la société, voire assassinés.

Au XIXe siècle, Ram Mohan Roy initia le renouveau du Vedanta et, conformément à l'esprit des Upanishad, condamna le système des castes. Au XXe siècle, plusieurs personnalités appartenant à l'élite de l'Inde dénoncèrent cet ordre social. L'abolition du système des castes devint alors partie intégrante des combats nationalistes, car les castes étaient considérées comme un motif de division entre les Indiens, au même titre que la partition hindous-musulmans dont les Britanniques furent en partie à l'origine. Gandhi plaida pour l'intégration des intouchables au reste de la société hindoue. Il les rebaptisa les harijans, ou « peuple de Dieu ». Ambedkar fonda des écoles et des universités pour les intouchables et lutta pour leurs droits politiques.

Avec l'indépendance, une politique de lutte contre la discrimination fut instaurée, garantissant aux intouchables et aux autres groupes sociaux situés en bas de la hiérarchie sociale un important quota de places dans les universités, les institutions professionnelles et l'administration. La nouvelle Constitution indienne fut élaborée dans un esprit laïc et égalitaire, en opposition à la discrimination religieuse et de caste. Dans leur immense majorité, les partis politiques, bien que profondément influencés dans leurs structures par le principe des castes, ont souvent gardé une position ambiguë sur les divisions sociales de la société indienne, et cela dans l'unique but d'obtenir les voix des harijans. En fait, dans leurs pratiques, ils ont peu appuyé, voire souvent entravé, les actions politiques destinées à réduire les disparités structurelles de la société.

Les Questions sont les réponses à l'ignorance !!

La surmedication

La surmédication est un vrai problème de société de nos jours, il est évident que le phénomène est beaucoup plus important dans des pays où on a une bonne assurance maladie comme la France. Le fait est que les gens sont surmédicalisés à longueur de temps. on peut se demander pourquoi ? premièrement, les docteurs ne font pas assez d'accompagnement et de prévention, c'est beaucoup plus facile pour eux de faire des pages et des pages d'ordonnance. De plus, ce genre de comportement tend à faire croire au patient que la maladie n'est pas une chose grave. Le fait que que tous les médicaments sont remboursés renforce ce sentiment. Ca ne signifie pas que je suis contre la sécu mais qu'elle est très mal utilisée. Un exemple frappant est que dans les pays pauvres, les gens sont très attentifs à leurs santés, ils posent sans cesse des questions pour éviter tout risque à cause d'un détail très important : Ils sont obligés de payer les médicaments de leurs poches. Pourquoi on a assisté à une explosion de l'obésité et des problèmes cardio-vasculaires ? La principale faute revient aux médecins qui n'ont pas assez sensiblisé les gens avec en plus une alimentation complètement désequilibrée, ajoutez à cela la sédentarité et vous obtenez un beau infarctus. Il est étonnant de voir que des somniféres sont en vente libre dans les supermarché au nom de l'auto-médication dans certains pays alors que par exemple, à Madagascar, c'est strictement vendu sous ordonnance. Ce problème de négligence est aussi présente en Afrique là ou par exemple, le paludisme est très présent. les gens sont tellement habitués à cette maladie qu'ils la négligent quand elle les frappent sous prétexte qu'ils l'ont déjà eu et qu'ils sont toujours là. Comme résultat, on a des malades qui sont à des stades très grave quand ils arrivent à l'hopital. on a l'impression que plus on s'habitue à une chose, plus on la dénigre et plus on ne la prend pas au sérieux.

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Le déclin du blogging

Y a-t-il une alternative au blogging ? On a vu ces dernières semaines beaucoup prétendre que le blogging va finir. Moi je suis d'avis qu'il y aura certes un déclin au blog tout simplement parce qu'il a perdu son coté "buzz". Il va devenir une forme d'expression du web comme il y a eu les forums et les sites traditionnels. Même en ces temps ou on ne parle que du web 2.0, des milliers de personnes continue de créer des sites statiques. Je pense que le blog n'a pas marché parce qu'on lui a pas trouvé un modèle économique digne de ce nom et d'autre part, par sa forme même, il est parfois difficile d'accéder à tous les articles d'un blog. Même si on dit qu'il est aujourd'hui très facile de créer un site web, il est encore plus facile de créer un blog ce qui le rend toujours très attractif. De plus, comme le blog est une manifestation du web 2.0, même des outils comme les réseaux sociaux sont appelés se transformer sous peine de subir le même sort que le blog. L'exemple d'IRC est frappant, voilà un outil qui a été inventé au tout premiers temps du web et qui recense encore aujourd'hui des millions de membres. Aucune forme d'expression du web ne meurt pas totalement mais subit juste une mutation. Il y a aussi une raison qui a précipité le déclin du blog, quand le blog est arrivé, tout le monde a cru avoir en sa possession un média qui ferait concurrence aux grands médias traditionnels et ça été vrai pendant un moment mais les médias traditionnels on vite rattrapé le coup en investissant massivement dans ce domaine, en engageant les meilleurs blogueurs, en rétribuant les articles etc. Quand les utilisateurs ont compris qu'ils étaient dépassés, que ce soit dans le domaine de la visibilité ou du domaine économique, il est normal qu'on s'y désintéresse.

Pour ceux qui veulent construire une communauté tout en ayant un accès au contrôle dans la présentation du contenu, je conseillerais d'utiliser les forums, ce n'est plus la peine d'être un développeur pour en créer, des solutions gratuites et faciles existent comme phpbb. Non seulement on peut avoir une communeauté très active et surtout beaucoup plus expérimentés. Vous n'avez qu'à regarder les forums sur la santé, a quel point des malades qui sont atteint de maladies méconnues ou orphelines sont aidés par des membres volontaires qui leur font comprendre qu'ils ne pas délaissés. C'est une chose qui serait impossible ou très difficile à faire dans un blog ou dans un réseau social.


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samedi 1 novembre 2008

Le Danger des sectes

On voit de plus en plus des publicités pour prédire votre avenir, des gourous qui vous proposent le Nirvana. Ce phénomène tend non seulement à s'aggraver mais à se généraliser. Le fait est qu'en des temps troubles comme aujourd'hui, le monde devient très crédule parce toutes leurs convictions sont ébranlées. On essait de combattre les sectes par tous les moyens et pourtant elles sont de plus en plus nombreuses. Je considère les sectes comme la pire des calamités car elles détruisent notre plus belle richesse : notre esprit et notre libre arbitre. Par exemple, la philosophie de la scientologie est tellement idiote qu'il serait difficile de la croire même pour "Alice au pays des merveilles" ! Et pourtant ils ont des milliers d'adeptes et pas des moindres comme Tom Cruise, John Travolta, Katie Holmes. On peut se demander pourquoi ces sectes réussissent facilement à embobiner des personnes comme vous et moi. Eh bien, tout simplement parce qu'ils savent parler à nos émotions et à notre coeur. En employant cette tactique, on a l'impression qu'ils sont dotés de pouvoirs surnaturels alors qu'en fait, ils vous simplement percés à jour. Il faut toujours garder à l'esprit quand on est confronté à cette situation qu'il n'y a que deux raisons à toutes ce mic-mac : le pouvoir et l'argent. Tout le reste n'est que de la crème chantilly pour vous faire avaler le gateau empoisonné et vous détruire.

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Le F.M.I et la crise financiere

Alors comme ça, le FMI se porte a le rescousse de plusieurs pays membres de l'Europe, j'avais déjà parlé de ça dans un autre poste et la question reste plus que jamais d'actualité. Est-ce que le FMI avec ses milliards de dollars donné à des pays comme l'Ukraine, l'islande ou la Hongrie imposera aussi des ajustements structurels comme ça été le cas en Afrique et dont le résultat a été tout simplement désastreux sauf pour quelques pays. Ou c'est parce qu'on ne peut pas supporter que les pays soi-disant riches soient dans la merde et qu'ils faut les aider par tous les moyens. Le deux poids, deux mesures est plus flagrant. Et les actions a la sauvette et sans reflexions du FMI va renforcer l'antipathie ressentie par les pays qui ont du subir les lois de Brenton Woods. Ce qui est intolérable, c'est que même maintenant qu'on sait que la crise va s'installer et ses impacts seront dévastateurs pour les pays pauvres, on n'a pris aucune mesure, c'est comme si les pays pauvres n'existaient. Non mais, de qui on se moque ? Ah ! ils sont beaux ces experts qui nous prétendaient donner des leçons dans tous les domaines et que maintenant ils sont obligés de reconnaitre qu'ils n'y comprennent rien et qu'ils ne savent même pas de quoi sera fait demain. Comment cela est-il possible messieurs ? Vous avez crée ce système aussi aberrant que soit-il et maintenant vous vous dédouanez en prétendant que c'est incompréhensible, trop facile ! J'aimerais aussi ajouter à tous ces partis politiques qui manipulent ces crises pour vomir sur les pouvoirs en place. Est-ce que vous n'en avez pas profité quand vous avez eu l'occasion, pourquoi n'avoir pas changé le système quand vous avez le pouvoir ? Voyez-vous, même si c'est évident, le monde est devenu totalement hypocrite, et chacun essait de "saisir les opportunités qui sont dues à cette crise" (la dernière partie en guillemet est une citation d'un journal économique).

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