Free FM continue à défrayer la chronique avec ses déclarations de haine et ses appels à la révolte. Quand on s’en prend à cette radio, ses animateurs hurlent à la liberté de la presse, mais ce qu’il font est surtout une crasse innommable et une hypocrisie qui n’a pas de limites. Fidel et Lalatiana veulent devenir des leaders d’un mouvement populaire qui embraserait toute l’île, mais la moindre des choses qu’on demande à un leader est de conduire la manifestation. Mais non, Lalatiana et Fidel ont poussés à l’extrême la tactique utilisée par un certain DJ de notre connaissance. Envoyer les autres au casse-pipe et ils restent tranquillement à papoter derrière leurs micros. Quand des manifestants sont blessés ou arrêtés, ils se justifient par des larmes et un faux désespoir. Pour une fois, je suis d’accord avec le gouvernement qu’il faut arrêter immédiatement ces abrutis qui n’ont aucune idée des conséquences de leurs actes.
Ce matin, une utilisatrice de Twitter se plaignait que le journalisme en ligne n’est pas encore totalement reconnu par les autorités en place et qu’il est difficile pour une journaliste numérique d’avoir sa carte de presse. On pourrait demander à ces animaux préhistoriques du journalisme traditionnel malgache ce qu’ils pensent des délires de la Free FM et pourtant, on les considère comme des journalistes (qu’ils aient leurs cartes ou non) puisqu’ils crient à l’entrave de la liberté de la presse à la moindre occasion.
Il y a quelques semaines, tous mes voisins mettaient Free FM dès 7 heures du matin, mais c’est le silence depuis quelques jours. Les auditeurs de cette radio sont aussi fugaces qu’un arc en ciel. Ils veulent piller, voler et détruire sous le nom de la défense de la démocratie. Et quand ils voient que cela ne marche pas, alors ils décident de rentrer chez eux la queue entre les jambes. Une chose que Fidel et Lalatiana n’ont jamais compris est que les malgaches ne sont pas des idiots. Ils se souviennent qui étaient sur les ondes de la radio VIVA, un certain soir précédent le 26 janvier 2009. On n’a rien oublié et on n’oubliera pas de sitôt. Dans un de ses délires habituels, Lalatiana demande que les responsables des pillages du 26 janvier 2009 soient trainés devant la justice à commencer par l’actuel président de la HAT. Et on peut lui répondre que ce n’est pas Andry Rajoelina qui a appelé les gens à piller et à tout dévaster, mais une certaine Lalatiana. S’il devait y avoir une justice et une enquête pour ces évènements, Lalatiana et ses joyeux lurons doivent être au premier rang accusés même avant les pilleurs proprement dit. Car ces hainimateurs ont empoisonnés l’esprit des gens et c’est beaucoup grave que n’importe quel crime physique. Pour comprendre les motivations de Lalatiana, il suffit de lire cette citation de Saint-Exupéry :
Force-les de bâtir ensemble une tour et tu les changeras en frères. Mais si tu veux qu'ils se haïssent, jette-leur du grain.
Lalatiana n’a pas eu son sac de grain et elle n’a maintenant que la haine comme exutoire.
