On a utilisé le nom du peuple pour bien des causes, mais qui est-il vraiment ? Quelle est sa principale définition sinon une tentative de réunifier toutes les strates d'une population. Cette dernière est composé d'individus aussi hétéroclites que variés, ensemble, il forment un clan qui possède ses propres lois. La question est de savoir quel est l'évènement le plus marquant qui réunit tout le monde sinon des élections. Toutefois, il y a un toujours un taux d'absentéisme, aussi de quel peuple parle-t-on ? Le riche homme d'affaire dans sa voiture de luxe pense-t-il qu'il a quelque chose en commun avec le mendiant qui parcourt les magasins. Ce dernier considère-t-il sa propre situation, et est-ce qu'il s'identifie à ce peuple ? Le peuple n'est pas une couleur de peau, une religion ou une ethnie, il est le fait d'un rassemblement d'un projet commun. Tout le monde dit : il faut développer le pays, mais le veulent-ils vraiment ? La parole et l'acte sont deux choses qui décident de l'avenir d'un peuple. Le premier annonce, et le second les met en pratique. Moi, je ne vois que les premiers, et les seconds méritent leur digne place dans les poubelles par leur inutilité.
Des articles sont remis à jour, et on critique ou insulte la majorité silencieuse qui est censé être le responsable de tous les maux. Tout le monde se trompe, car la vérité est que cette majorité silencieuse n'existe même pas. Au lieu, nous avons des conflits silencieux au sein d'une société ou d'une famille. On n'agit pas parce qu'on ne le veut pas, mais qu'on ne le peut pas, et il faut différencier la nuance. Le fait est que représente pour une personne un pays dans lequel habite ? Une étude a montré que l'importance d'un pays dans la vie d'une personne est d'environ 2 %, la première place revient à la famille avec 60 %, la deuxième à la religion avec 25 %, la troisième avec les amis avec environ 10 %, et tout au fond, on a le gouvernement qui est censé représenter un peuple.
Les gouvernements actuels sont une antiquité, et la preuve est qu'on manifeste pour un oui ou pour un non. Les régimes repressifs s'accentuent, et on sacrifie les libertés fondamentales au profit d'une sécurité face à une menace inexistante. Cela montre au grand jour la futilité des gouvernement, et les citoyens commencent à s'en rendre compte. Est-ce qu'un état toujours avide de pouvoir peut aller dans le sens du citoyen qui aspire à plus de liberté ? Le décalage est de plus en plus grand, et on estime que le point de rupture est proche.
La société évolue, mais les gouvernements restent les mêmes, ils utilisent des anciennes pratiques pour résoudre de nouveaux problèmes ce qui résulte d'une incompréhension croissante. Cette évolution va durer des décennies, mais il est clair qu'elle a déjà commencé.
jeudi 25 février 2010
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