Crise à Madagascar : Perte de confiance dans les médias

La crise malgache a devasté le pays dans le secteur économique et politique. On s'est apercu de la fragilité de nos système à tous les points de vues, si quelques militaires peuvent renverser un régime élu par les urnes, où va-t-on ? Mais le comportement des médias est accablant, les malgaches ont perdus complètement confiance dans les médias, ce qui n'était pas le cas il y a quelques mois. La plupart des commentaires que j'entend est qu'ils ne regardent plus les actualités que d'un oeil amusé et distant. La population est majoritairement pauvre, cela signifie qu'ils ne peuvent que s'informer que par la presse écrite et la radio. Ils n'achètent même pas le journal, mais regarde juste les titres à la une, étant donné que ces derniers sont parfois délibérément accrocheur pour inciter à l'achat, les nouvelles sont erronées et manipulées. Cette crise a eu également des effets positifs, elle a révélé des comportements scandaleux des médias qui existaient depuis longtemps, en fait, la crise médiatique est bien là, il n'a fallu que quelques mois pour qu'elle survienne alors que cela a pris des années pour les autres pays. Les journalistes malgaches ne s'en rendent pas compte, mais leurs métiers sont en dangers avec tous les effets pervers que cela implique. Ainsi, si les ventes baissent, on aura de plus en plus recours à des artifices et à inventer des scandales et des polémiques pour appater le lecteur. De plus en plus d'élements viennent étayer l'hypothèse d'une manipulation momumentale, la tuerie de 7 février fait poser des questions. Des témoignages contradictoires font état de coups de feu de la part des manifestants, Ravalo a fait une erreur en autorisant l'usage les balles réelles, mais qui a commencé ? J'ai vu de long en large les vidéos de la tuerie avec circonspection, étant donné que les principaux images sont d'un média qui est proche de TGV. La mort du journaliste de la RTA soulève énormément de question vu la trajectoire de la balle, les cadavres autour du palais font également débats, pourquoi les militaires les auraient tués alors qu'ils étaient si loin de la zone rouge ? Ne serait-ce pas parce que c'étaient des témoins gênants qui auraient pu raconter une autre version des faits ? La plupart des médias se sont concentrés sur l'aspect tragique au lieu de le regarder avec la logique dont doivent faire preuve les journalistes. Le comportement de la TVM est tout simplement pitoyable après le coup d'état, 80% des émissions sont tirés de la chaine francaise TV5Monde, et ils ont passé pendant des heures les résultats de l'élection européenne, mais franchement qu'est-ce qu'on en a foutre de ces élection alors qu'il y a des problèms plus graves à résoudre. Cela donne une très mauvaise image des médias français alors qu'il en existe qui sont indépendants, mais ces derniers n'apparaitront jamais à la TVM. Le comportement de RFI a joué un grand rôle dans la manipulation en diabolisant le régime de Ravalo et en se comportant comme une prostitué auprès d'un client auprès de l'affreux jojo. Cette acceptation forcée risque de se retourner contre les ressortissants français qui sont nombreux à Madagascar. Mais on peut se poser la question pourquoi la France a fait une bêtise pareille tout en sachant qu'ils étaient libre de faire ce qu'ils voulaient, tous les francais sont libre de résider et d'investir à Madagascar ? Total et les autres compagnies ont le monopole pétrolier mais cela ne semble pas suffisant, est-ce qu'il veulent boire toute l'eau de l'Océan Indien ? L'affaire de la mort d'Omar Bongo, le président gabonais est significatif du comportement des médias français, on sait maintenant que la "fameuse source" du site Le point est simplement un coup de téléphone sans vérification qui a été transformé en scoop parce que cela va augmenter l'audience du site. La santé du président gabonais est grave et on pense même qu'il n'en a que pour quelques jours ou quelques semaines mais sa mort prématurée est une offense à tout un pays. Les médias francais n'en sont pas à leur premier coup, Europe 1 avait deja annoncé la mort de Pascal Sevran alors que dernier pétait le forme. Ces comportements sont également devenus la vie courante des médias malgaches, mais ils ont oubliés une donne importante, Internet, malgré sa réputation de rumeurs, le Web a constribué à la liberté des citoyens. C'est pourquoi le parti TGV multiplie la création de site et de blogs pour essayer de reprendre ce média qui leur échappe, mais ce sera difficile messieurs, nous étions là les premiers et on le reste !!